La loi de l’attraction

Pourquoi est-ce que je n’attire pas toujours ce que je veux ? Quelle clairvoyance dois-je avoir afin que l’Univers se mette en action pour moi ? En lisant cet article, vous comprendrez les tenants et aboutissants de cette loi qui fonctionne, quand elle est abordée avec sagesse.

L’évocation d’une loi de l’attraction remonte au courant de la Nouvelle pensée, datant de la fin du XIX è siècle. Prentice Mulford l’a énoncée pour la première fois en 1886 et elle a été popularisée par des auteurs comme Louise Hay (1984) et Rhonda Byrne (2006). 

Cette loi dit que l’on attire dans nos vies les expériences qui se présentent à nous ainsi que les personnes qui sont en résonance avec les pensées que nous formulons et émettons. 

Dans son livre, Le Secret, l’Australienne Rhonda Byrne expliquait que nous sommes les créateurs de notre expérience et que nous pouvions attirer dans nos vies l’opulence matérielle, la maison ou la voiture de nos rêves.  Elle y proposait de se constituer un tableau de nos désirs sur lequel nous collerions des coupures de magazines ou des photos de ce que nous voulions attirer, suivant le postulat qu’à force de visualiser régulièrement l’objet de nos désirs et de le considérer comme déjà acquis, il emplissait notre esprit à tel point qu’il dégage une vibration poussant l’Univers à répondre favorablement à notre requête, en plaçant cet objet à notre portée. Ressentant qu’il y avait une vérité derrière ce discours et qu’elle adressait un angle non exploité de ma vie, j’ai testé cette technique à trente ans. Sachez que même si je suis une personne qu’on peut qualifier de très ouverte, je tente toujours de mettre à l’épreuve, d’éprouver et d’expérimenter ce que les livres New Age ont à offrir. Mon livre « Kana et Mashu » dévoilait déjà un certain nombre de ces expériences vécues et jamais acceptées aveuglément (cf. mon roman « la Cité de la Tolérance »). Mon cinquième livre s’appelle d’ailleurs : « Au-delà des croyances ». 

J’ai visionné le film de Rhonda Byrne et me suis amusé à reproduire la situation décrite dans le DVD, en demandant à l’Univers rien de moins que ce que demande l’un des acteurs : trouver un chèque dans ma boîte aux lettres. Cela ne m’était jamais arrivé et je pensais que ce serait donc un excellent test. J’ai ainsi mis toute mon énergie mentale dans ce souhait et recevais, un mois plus tard, un chèque créditeur des impôts. De même, un proche qui venait de se mettre à son compte rêvait d’un beau fauteuil de bureau en cuir, de ceux qu’a un patron d’entreprise. Il en a trouvé un dans un magazine, mais n’avait pas de quoi se l’offrir. Il a suivi le même processus et, trois semaines plus tard, – sans doute le temps pour l’Univers d’organiser une chaîne d’événements pour rendre sa demande possible – il trouvait, en rentrant une nuit d’un spectacle, cet exact fauteuil en état neuf au milieu d’encombrants. Ne me demandez pas comment c’est arrivé, c’est juste arrivé. Je peux donc attester qu’on attire bien la matière dans notre vie. Cette « loi » fonctionne donc bien jusqu’à un certain point. Mais alors pourquoi n’ai-je pas gagné au Loto ? Pourquoi ai-je dépensé trois mille euros de plus que ce que je voulais pour la voiture dont je rêvais ? Je vous livre ici ce que ces quinze dernières années m’ont appris par rapport à nos capacités créatrices et à la loi de l’attraction.

Pour bien comprendre la suite, une digression s’impose. Face au décès d’une personne partie trop tôt, on est souvent frappé par la stupeur et l’incompréhension. Récemment, un ami a succombé à un cancer fulgurant qui l’a pris en trois jours. Certains ont blâmé « Dieu » comme s’Il était responsable de tout. Nous sommes responsables de nos propres santés physique et mentale. On connaît le pouvoir de l’esprit sur le corps, révélé par l’effet placebo ou par des guérisons qui semblaient impossibles Les médecins et psychothérapeutes s’accordent sur les symptômes psychosomatiques parfois virulents auxquels notre esprit soumet notre corps. Pourquoi nous rendons-nous malades ? Avons-nous pour autant une sorte de maladie mentale ou esprit suicidaire pour nous accabler nous-mêmes de maux ? Vous ne serez pas surpris d’entendre que nous prenons rarement le temps de nous asseoir et de rester face à soi-même en silence, de remettre éventuellement notre vie en question et surtout de réfléchir à la concordance entre notre vie et nos aspirations et besoins fondamentaux.

Lorsqu’un cancer survient – à condition, bien sûr, que celui-ci ne soit pas causé par des facteurs extérieurs, liés à notre environnement de vie ou à des conditions de travail risquées -, c’est qu’il relève du même processus automatique mis en place par notre esprit pour nous avertir de l’antagonisme entre notre vie et nos aspirations. La maladie ou le handicap momentané est un mécanisme de défense nous alertant contre le mal que nous nous faisons à nous-mêmes. Si nous passons à côté des premiers symptômes plus bénins sans avoir voulu leur prêter de signification, le corps doit utiliser un moyen de communication plus intense pour nous obliger à l’écouter. Il nous empêche de travailler, d’avancer ou d’agir de la manière dont nous avons pris l’habitude de le faire. En effet, nous avons pris, au cours de notre vie, des décisions, adopté des habitudes et des réflexes, pris des tournants qui ne nous ressemblaient pas toujours, obligeant notre esprit à repousser dans l’inconscient ce qui nous aurait rendus heureux ou satisfaits. Beaucoup de personnes ont le plus grand mal à regarder leurs besoins en face, tant l’état des choses – le décalage d’avec leurs attentes ou leurs rêves – est délétère pour leur bonheur. Le cerveau doit donc passer par le corps pour nous faire comprendre que nous ne sommes pas alignés avec la vie que nous menons et les valeurs que nous vivons à ce moment de notre existence.

La question qui se pose alors est celle-ci : « Si moi, qui ai des valeurs humanistes, je me punis de la sorte, comment se fait-il que d’autres mentent, trichent et restent en si bonne forme ? Pourquoi leur cerveau ou « l’Univers » – le karma – ne lui font pas payer cette façon de vivre ? » 

Nous sommes tous des êtres spirituels incarnés qui avons demandé à vivre certaines expériences sur Terre. Nos valeurs, nos désirs, nos désirs de faire certaines expériences, tout cela a été décidé avant que nous ne prenions chair. Or, si la personne décrite ci-dessus a demandé à vivre le succès à tout prix et jouir de sa réussite. La morale judéo-chrétienne ne vient pas la perturber. Pour lui ce qu’il fait n’est ni « bien » ni « mal ». Cette notion s’efface devant son but absolu : la réussite. Si, pour aller plus loin, ses parents ont renforcé cette vision du monde selon laquelle seul le succès compte, peu importe le moyen d’y parvenir, alors cette personne est en total accord avec ses propres valeurs. Il ne peut y avoir de sentence divine ou karmique pour un être qui vit l’expérience qu’il est venu chercher sur Terre.

Votre prochaine question pourrait être : « Et si nous faisions tous ça ? Agir de manière immorale ! Le monde irait encore plus mal. » C’est exact, dans ma vision du monde  basée sur mes critères moraux. Pas dans la sienne. Ma réponse est donc celle-là : Nous ne le faisons pas, parce que “nous ne le pouvons pas”. Parce que cela ne nous ressemble pas et que notre morale nous l’interdit. Pour agir comme lui, nous devrions nous forcer à oeuvrer d’une manière que nous jugeons scandaleuse ou indécente, et, en ayant une image aussi mauvaise de nous-mêmes, nous finirions immunodéprimés, en proie à des maladies chroniques, à l’auto-dépréciation voire à la haine de soi et au blues. 

Tout le monde n’a pas demandé de vivre la même chose. Si nous essayons de reproduire le chemin d’un autre, nous subirons des échecs et vivrons un sentiment de mal-être et de dépression, signe pour les plus conscients d’entre nous que nous sommes sur la mauvaise route. Non pas qu’il y en ait une bonne et une mauvaise, mais nous serions sur une « route » qui ne nous convient pas.

Lorsque nous sommes en accord avec notre nature – notre contrat d’incarnation -, nous dégageons une vibration qui entre en résonance avec l’Univers. Celui-ci se met alors à nous servir. « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. ». Dans ce contexte, cette phrase attribuée à Socrate nous livre toute son essence. 

Ceci étant posé, nous pouvons en revenir à la loi de l’attraction: elle ne peut fonctionner que lorsque ce sentiment de justesse (intime et intuitif) – et par conséquent de bien-être sont activés.

Nous ne pouvons pas avoir tout ce que nous demandons :

Le bouddha a dit : « Dans notre vie, nous n’attirons pas ce que nous voulons. Nous attirons ce que nous sommes », c’est-à-dire ce qui est congruent avec ce que nous sommes. Ce que nous attirons est un écho entré en résonance avec ce qui est en nous, que nous en soyons conscients ou non, que nous le souhaitions ou non, que cela nous satisfasse ou non.

Quelques règles pour que la loi de l’attraction fonctionne :

« Connais-toi toi-même. ». La difficulté c’est que nous sommes un ensemble de croyances et de certitudes héritées de notre enfance et de tout ce que nous avons vécu et qui – de notre point de vue – est venu confirmer ces croyances sur nous-mêmes et sur la vie. Il est d’abord important de savoir d’où l’on vient au niveau familial, au niveau des blessures de nos parents, de leur vision – héritée, apprise ou construite – du monde et des schémas que nous reproduisons sans nous même nous en rendre compte, parce que nos avons toujours pensé comme « ça » – en fait, comme eux. Ces schémas de pensée ou de réaction nous servent-ils ? En avons-nous besoin dans notre vie ? Sachez d’où vous venez au niveau familial. Quelles sont les valeurs et les certitudes dont vous avez hérité ou que vous avez extrapolées des situations au fur et à mesure de votre construction d’homme et de femme.

De la même façon, nous croyons souvent vouloir certaines choses matérielles ou pour notre avenir, alors que ce n’est, réellement, destiné qu’à coller aux attentes d’autres que soi – de nos parents, du cercle social auquel nous voulons appartenir, de notre environnement professionnel -. Ce que nous croyons être notre désir ne nous appartient pas, et cela explique pourquoi en le réalisant, on ne se sent pas comblés. Le vide que l’on pensait combler est toujours là.

L’Univers ne met à notre portée que ce qui vibre en accord avec la personne que nous sommes. Je ne peux vouloir devenir chef si je ne me sens pas déjà chef. Mes supérieurs hiérarchiques perçoivent ce que je suis, ce que je sens être, naturellement. En me donnant le statut de chef de service ou de département, ceux-ci ne font que régulariser une situation qui en décalage avec la réalité. De la même façon, je ne peux vouloir une augmentation si je ne crois pas que mon supérieur voit mes qualités.

Nous pouvons nous bercer d’illusions quant à nos souhaits, mais on ne peut pas tromper l’Univers qui est en phase avec notre savoir supérieur libéré des croyances, et chaque être humain a des besoins et des désirs qui lui sont propres.

J’ai trouvé qu’il existait trois conditions à remplir pour que l’univers nous fournisse ce que nous voulons :

a) L’Univers met à notre portée uniquement ce qui est en harmonie avec ce que nous sommes, ce que nous pensons et que nous incarnons. L’Univers reçoit ce que nous émettons et nous envoie ce qui entre en correspondance avec ce « message » quand il est clair et honnête. Je servirai de cobaye pour illustrer la façon dont on peut se leurrer. J’ai obtenu le chèque dans la boîte aux lettres, certes, mais je n’ai pas gagné les fortes sommes que je demandais par la suite – pour voir si la loi de l’attraction marchait toujours. En effet, j’avais déjà obtenu ce que je voulais en faisant ce test-là : ce n’était pas réellement d’obtenir de l’argent, sans quoi je ne l’aurais pas eu, de la même manière que je n’ai pas obtenu tout ce que je demandais de pécuniaire – « bassement  pécuniaire » dans mon esprit.

Si j’ai eu ce chèque, c’est que ma véritable demande était : « Univers, je veux une preuve que tu peux me répondre et que je peux interagir avec toi. ». Je n’en étais pas conscient au moment où je faisais le test et je me suis leurré sur le fonctionnement de la loi de l’attraction. Ma demande était liée à ma vérité profonde, à ma quête de vie. C’était aligné avec ce que mon âme est venue trouver sur Terre.

L’Univers met donc à notre portée ce qui est susceptible de réellement nous satisfaire, plutôt que ce que nous désirons de manière ponctuelle ou illusoire.

Ce qui me rappelle que souvent on ne cherche pas son bonheur au bon endroit. Il est parfois à portée de main.

b) L’Univers met à notre portée uniquement ce que nous avons la conviction d’être en droit d’obtenir, 

C’est-à-dire à notre sentiment de légitimité face à notre demande. Comme beaucoup d’amis, j’ai tout essayé, y compris la loi de l’attraction, pour gagner au Loto. J’y ai investi mon temps et toute l’énergie de mes pensées en réactivant cette demande aussi souvent que possible et en imaginant avoir déjà gagné etc… J’ai suivi le protocole qui a déjà fait ses preuves, mais ça n’a pas marché. Lors de l’expérience du chèque dans la boîte aux lettres, j’avais déjà eu la réponse à ma véritable demande qui n’était pas : « Univers peux-tu me rendre plus riche. », mais réellement : « Je veux savoir si l’Univers peut répondre à mes demandes et si je peux interagir avec Lui. ».

Si telle n’avait pas été ma motivation profonde, l’Univers ne m’aurait pas donné gain de cause. Autrement dit, j’aurais pu penser que la loi de l’attraction ne marche pas. La réalité c’est que, comme pas mal de personnes, j’ai un rapport compliqué à l’argent. Je n’ai pas la corde au cou : mon salaire tombe tous les mois, je suis fonctionnaire, mon épouse travaille également à son compte. D’un, je gagne donc correctement ma vie et de deux je suis bardé de bons sentiments à l’égard des plus pauvres que moi. Si je gagnais au loto, j’aurais l’impression de priver d’autres que moi de cet argent. Pourquoi demander quelque chose qui serait de l’ordre du luxe, déplacé ? Un surplus. Si j’avais une demande sérieuse à formuler, qui me ferait progresser ou qui me nourrirait ce ne serait pas celle-là. J’aurais honte de gagner tant d’argent alors que d’autres en ont plus besoin que moi. Par cette seule pensée, je sabotais mon « projet » de gagner au Loto. Alors, pour me donner bonne conscience, je m’imaginais reversant une partie de l’argent aux pauvres ou le partager avec ma famille. Cela même me montrait que cette demande-là n’était pas honnête et authentique. Quelle que soit la motivation que je mettais dans ce défi, je ne pouvais, en réalité, me résoudre à gagner cet argent dont je n’avais pas besoin pour vivre. Demandez donc à l’Univers ce qui vous est essentiel et vous verrez le monde se réorganiser pour vous l’apporter.

Je ne peux donc espérer gagner au Loto si cette demande est en contradiction avec des valeurs telles que : « L’argent ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. », « Il faut en baver pour réussir. », « Il faut mériter l’argent que l’on gagne. » ou encore : « d’autres ont plus besoin de cet argent que moi. », car toutes ces croyances vont venir saboter mon projet. La loi de l’attraction se fiche de ce que l’on veut. Elle n’apporte que ce qui est en rapport avec ce que l’on est.

c) Vous aimerez peut-être moins la troisième condition, elle s’appelle : « laisser-aller. Lâcher prise »

Avez-vous déjà remarqué que plus vous voulez que quelque chose arrive, moins cela a de chance d’arriver ? Plus on veut un emploi et moins bien on réussit à l’entretien d’embauche. Plus on attend l’appel d’une personne, moins elle semble vouloir appeler. Plus on veut arrêter de galérer, plus on trime.

Lâcher prise par rapport à nos attentes nous permet d’être simplement nous-mêmes, en connexion avec – ou si vous préférez en complicité avec – tout ce qui est. C’est lorsque vous êtes connectés à vous-mêmes (présent et ancré) et au monde (conscience de notre connexion aux forces invisibles qui en tirent les ficelles), que l’Univers vous apporte tout ce dont vous avez besoin pour être heureux. Sans attente par rapport au monde, vous commencerez à remarquer touts ces petits détails, ces fleurs sur le bord du chemin, cet arbre qui vous interpelle, la rencontre étonnante avec telle personne, l’appel de tel ami auquel vous pensiez. Ces moments vous sont déjà arrivés, quand vous avez décroché votre téléphone et qu’un ami auquel vous pensiez ou même que vous vous apprêtiez à appeler est au bout de la ligne… Dans cette période où l’on ne demande rien, mais où l’on est ouvert à tout, à l’écoute de tout, les petits et grands miracles se présentent d’eux-mêmes. Ils ne ressemblent peut-être en rien à ce que nous aurions demandé, mais ils sont précisément ce dont nous avons besoin. Ils colorent ces phases de notre vie de joie, nous donnent le sentiment étrange d’être au bon endroit au bon moment, et nous apportent un sentiment de complétude que nous n’aurions pas pu ressentir par l’obtention de ce que nous croyions vouloir. En effet, dans ces moments nous sommes pleinement alignés avec notre nature supérieure (notre âme).

Placer des demandes qui viennent nourrir notre esprit et l’Univers

Pour que l’Univers nous comble, il suffit donc de demander chaque matin à l’Univers de nous apporter ce dont nous avons besoin (sans que nous sachions consciemment quoi) pour le plus grand bien de tout et de tous, et l’Univers se met alors à nous servir et à nous apporter de bonnes choses, de belles rencontres. Il nous nourrit et comble nos attentes réelles. Paradoxalement, c’est en recherchant cet état de grâce qu’on le perd.

Pourquoi faire du développement personnel ?

Vous trouverez toujours sur votre route des personnes qui vous demanderont pourquoi vous faites du « développement personnel » et ce que ça vous apporte. Malheureusement, ces questions ne sont pas destinées à améliorer leur compréhension des choses, mais à vous tester, à vous faire comprendre que vous êtes, d’une certaine manière étrange, à vous discréditer ou à se dédouaner eux de ne rien faire de tel. Combien de fois ai-je entendu : «  Moi je n’en ai pas besoin. » ou « J’ai essayé la méditation trois fois, mais ça ne m’a rien apporté. » ou encore «  J’ai fait du yoga cinq fois. Je me sens mieux. Je n’en ai plus besoin. ». Tout ce qui est basé sur la découverte de soi demande du temps et nous demande de laisser tomber une à une des couches de notre carapace, laissant apparaître d’anciennes blessures, d’anciennes souffrances. Ce n’est qu’en y faisant face que nous pouvons passer à autre chose. Ce n’est qu’en allant chercher au plus profond de soi que l’on apprend à se connaître et qu’on se libère de la futilité de l’attente des autres, de la pression sociale que l’on s’impose, pour être au plus proche de soi.

La loi de l’attraction, comme d’autres thèmes que je pourrai aborder à votre demande, chers lecteurs et lectrices, ne fait que mettre à jour que sans « développement personnel » on ne vit que sur des habitudes, sur de fausses croyances nous concernant ou concernant le fonctionnement des autres et du monde en général. C’est pourquoi je vous encourage à piocher çà et là les outils de développement personnel qui vous conviendront et à passer par des moments de méditation, d’interrogation sur ce que vous êtes pour enfin avoir la sensation de ce que vous êtes tant au niveau physique qu’immatériel.

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Les vibrations

Encore plus subtiles que les énergies les ondes vibratoires sont ce que nous dégageons et que nous propageons autour de nous avec chaque nouvelle pensée. Étant le reflet de notre réalité fondamentale, nos vibrations ne trichent pas : on dégage ce que l’on est, pour le meilleur et pour le pire, car si les vibrations affectent, indépendamment de ma volonté, les autres, elles imprègnent également les lieux que je fréquente et attirent dans mon expérience de vie les événements qui sont en accord avec elle. C’est pourquoi il est si important pour moi de faire un travail spirituel profond afin de n’attirer que ce que je désire vraiment: des relations harmonieuses et paisibles, l’amour, l’amitié et le soutien.

La façon dont je me sens et la qualité de mes pensées me font vibrer d’une certaine façon. J’attire à moi les gens et les situations qui sont sur la même fréquence qu’elle. Ma vibration les attire comme un aimant. En étant négatif, pessimiste ou défaitiste, j’attire ce qui est sur la même fréquence vibratoire.

J’ai un ami qui a eu une enfance très dure. À la séparation de ses parents, sa mère en a obtenu la garde et l’a emmené à l’étranger. C’est une femme inhibée et dure avec les autres. Elle est avare en démonstrations d’affection. Son fils qu’elle n’a pris avec elle que pour peiner son époux représente à ses yeux une charge et pas un bonheur. Elle est diplômée et consciente de l’importance de la formation, mais a laissé son fils choisir de ne pas passer son bac. Mon ami s’est retrouvé à faire des petits boulots, physiques, pénibles et sous-payés. À dix-huit ans, elle l’a mis dehors et il a choisi pour femme une femme maîtresse aussi dure et brimante que sa mère. Elle a fini de lui ôter toute estime et amour de soi. Après des années, il a fini par demander le divorce. Inutile de dire qu’il lui a tout laissé, jusqu’à ses enfants dont elle refuse de partager la garde. Il est revenu sur les terres de sa jeunesse où il a retrouvé ses amis d’enfance. Son rêve de bien-être commence à se réaliser. Pourtant, si tout le monde est heureux de se retrouver, l’une des premières choses qu’on demande à cet ami déprimé et voulant se reconstruire, c’est de voler la nuit des matériaux de construction. Il ne serait jamais venu à l’esprit de ceux qui l’ont entraîné dans cette histoire de demander une telle chose à des amis ayant une réalité vibratoire plus haute. Cela n’aurait pas pu arriver, car la réalité vibratoire de chacun influence le monde et les personnes en relation avec soi.

Le pouvoir de la pensée

Quand je pense à quelque chose, l’univers le fait entrer dans mon expérience. C’est pourquoi je ne dois penser qu’à des choses positives, rester toujours optimiste et formuler mes pensées en termes positifs. Si je pense à des policiers tout en roulant et pire avant de prendre le volant – ce qui donne plus de temps à l’univers pour organiser les événements en fonction de mes pensées – j’accrois fortement ma chance d’être contrôlé. Les policiers se placeront sur mon chemin avant que je n’arrive et c’est ma voiture qu’ils arrêteront, sans savoir pourquoi la vôtre plutôt que la précédente ou la suivante.

Un conseil santé : l’ouvrage de Jacques Martel intitulé « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ».