En écrivant ce blog, j’apporte ma pierre à une réflexion. Non pas binairement contre “les” I.A. mais contre ceux qui les développent. J’y défends qu’elles nous dépasseront en toute chose et qu’on ne sera jamais plus à l’abri d’elles, à moins de vivre loin de tout. Mais alors quel genre de vie aurons-nous ?

 

  Face à l’I.A., il n’y aura pas de succès sans la victoire de la raison sur la folie spéculative d’industriels et d’actionnaires qui n’ont aucune vision positive pour notre futur et qui refusent de prendre responsabilité pour les dommages qu’engendrent ce qu’ils considèrent uniquement comme des investissements.

  Aurora défend d’autres valeurs et rappelle qu’en tant que citoyens nous devrions tous jouer un rôle dans un devenir partagé, qui sera plus humain ou qui ne sera pas. Il faut parfois être rebelle pour garantir son futur ; quand nécessité fait loi.

  

 Quand être citoyen demande d’être rebelle

 Nos dirigeants ne sont pas des leaders. Ils nous dirigent, mais n’ont pas de vision pour l’avenir. S’ils n’ont ni le courage ni l’ambition d’agir pour le bien du peuple, alors c’est à chacun de nous de l’avoir. Et alors, le chemin que nous choisirons ne sera jamais celui de la misère, du chômage et de la destruction. Notre but est de porter l’être humain dans ce qu’il a de plus beau, dans ce qu’il a de plus noble et de plus créatif. Le fait d’être rebelle ne doit pas être porté que par la colère. Ça doit être une vocation, un appel intérieur qui vous dit que c’est vous qui êtes destiné à changer le monde pour le meilleur. Loin de moi l’idée de prôner l’anarchie, j’en prévois trop les excès. Mais aller dans le mur consciemment, juste pour engraisser quelques investisseurs c’est contraire à notre ADN, à notre instinct de survie. Pour moi, un rebelle doit être un anticorps qui corrige la mauvaise direction prise par le pays et les “virus” (idées destructrices). Un rebelle c’est un citoyen qui a compris que nous avons un rôle à jouer en-dehors d’aller voter une fois de temps en temps. Par exemple : les lanceurs d’alerte qui permettent au moins aux citoyens d’être informés avant que des décisions catastrophiques  soient prises et de se réunir afin de refuser l’inacceptable.

 

Il ne faut rien attendre d’une hiérarchie souvent corrompue pas des enjeux financiers et de pouvoir. C’est l’homme qui doit être au cœur du projet de la société, pas l’argent. Un rebelle c’est juste un citoyen qui reprend en main et sa vie et l’avenir de la cité dans laquelle il vit. Il propose des projets qui sont porteurs pour l’être humain et se bat pour ce qui compte.

 

 Avec l’intelligence artificielle nous sommes dans une révolution sociétale qui affectera la facon dont nous vivons d’une manière extraordinaire. On faisait déjà faire faire le travail physique par des robots. Aujourd’hui, des soi-disant décideurs leur déléguent nos activites intellectuelles. Par pure folie, les entrepreneurs de l’I.A. cherchent à interdire aux humains le travail mental et intellectuel. Ils veulent nous remplacer par cette puissance de calcul froide qui fera faire des économies avant de plonger le monde dans la misère économique et intellectuelle. Dans un article du 28 août 2023, le magazine en ligne “Ça m’intéresse“ expliquait qu’une I.A. affirmait être capable de mieux diriger le monde que l’homme. Pourquoi ces entrepreneurs s’entêtent-ils ? Quel est le projet pour l’humanité ? Pourquoi vouloir faire des générations d’imbéciles – et non manuels de surcroît ?

 

C’est notre intelligence qui nous a, jusqu’ici, permis de survivre à des conditions climatiques hostiles et de surpasser des animaux plus forts que nous. À présent, nous abandonnons l’intelligence à des robots que nous ne serons pas capables de comprendre et de gérer, et sans lesquels nous ne pourrons plus vivre, car ils feront tourner l’économie, les transports ou encore la fourniture en électricité.

 

L’Intelligence Artificielle refait de nous des proies face à un ennemi qui nous surpasse en tout. Qu’est-ce qui fait que nous avons survécu jusqu’ici ? L’entraide et la conscience que nous formons une espèce face au numérique. Et c’est la ce qui reduira la casse. Quelle ironie de devoir survivre contre des formes d’Intelligences que nous sommes en train de créer aujourd’hui.