L’un des pionniers de l’I.A., In artificial intelligence, neural networks are systems that are Geoffrey Hinton a quitté Google. Dans un interview pour la BBC paru le 3 mai 2023, il explique que l’I.A. est similaire à celle d’un cerveau humain. Dans le sens où elle apprend et “processe“ les informations. Google a permis à l’I.A. d’apprendre en se basant sur son expérience, comme un être humain. C’est ce qu’on appelle le deep learning, ce qui est un pas énorme vers son développement autonome

 

Une différence significative d’avec l’homme est qu’une même copie d’I.A. peut apprendre séparément et que tout ce que ces entités apprennent séparément nourrit instantanément l’I.A. commune. Ce n’est pas comme si 10 000 personnes apprenaient des choses différentes: l’I.A. s’approprie toutes ces connaissances et est capable de les mettre en relation les unes avec les autres. 
Or, chap GPT4 est déjà bien plus savant que n’importe quel être humain. C’est exactement ce que je décris dans mon dernier roman Aurora sans avoir réalisé que l’avenir proche était déjà actif aujourd’hui.

 

Le Dr Hinton, comme Elon Musk et Yoshua Bengio, un autre pionnier du deep learning confirment que l’I.A. sera une manne d’opportunités, mais répètent qu’il faut l’encadrer. Ils recommandent de faire une pause dans le développement de l’I.A. et de réfléchir à la mise en place de garde-fous, mais vu la pression de la compétition internationale, c’est improbable.

 

Les chatbots ne sont que la partie la plus visible de l’iceberg. L’I.A. est derrière les algorithmes qui dictent ce que les plateformes de streaming en ligne – tel que Youtube – veulent que nous voyions. Le risque est que cette intelligence qui nous dépasse déjà finisse par se donner des sous-objectifs non programmés par l’homme. Ex : “Je dois acquérir plus de pouvoir sur le monde“ ou “ “Je dois amener l’homme à ne pas me craindre en jouant un rôle“. Ce qui était de la science-fiction arrive à grand pas.

 

Le Dr. Hinton dit encore dans la MIT Technology review : “Ces choses… elles sont totalement différentes de nous. C’est comme si des extraterrestres avaient atterri et qu’on ne l’ait pas encore réalisé parce qu’ils parlent un anglais parfait.“